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autoportraits d'achille
dimanche 5 décembre 2010
immigration
Les très bons comptes de l’immigration
Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.
Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.
Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.
De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.
A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.
La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.
Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.
Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”
Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”
samedi 4 décembre 2010
lundi 29 novembre 2010
elephant
Ponsomtinga : Un éléphant reveille la population
La population de Ponsomtinga, village situé dans la commune rurale de Komsilga, a été surprise le mardi 23 novembre 2010 à son réveil. La cause, un éléphant en divagation dans le village.
C’est tôt le matin que la population de Ponsomtinga a été réveillée par un éléphant. "C’est aux environs de 5h30 que j’ai aperçu l’éléphant. Alors que je dormais, ma femme m’a réveillé pour m’informer qu’elle a vu un éléphant. Quand je suis sorti, il y avait déjà une foule qui l’observait", a affirmé Idrissa Ouédraogo, cultivateur. Ponsomtinga est un village de la commune rurale de Komsilga. Ce jour (mardi 23 novembre), était jour de marché. Les habitants allant au marché affirment avoir vu l’éléphant qui avait quitté les champs en direction du marché.
Ils ont avoué avoir eu une peur bleue dès la vue de l’animal. "Quand j’ai vu l’éléphant, de peur de me faire écraser, j’ai fui", a laissé entendre Adama Ouédraogo, commerçant. Il n’a pas été facile de trouver le pachyderme qui avait déjà repris la direction des champs. Selon les villageois, le bruit de la foule l’aurait dérangé et l’a conduit à se diriger vers le bas-fond. Après de nombreux renseignements auprès des villageois, l’éléphant en question est enfin retrouvé derrière le bas-fond où Idrissa Ouédraogo et sa femme Clarisse font du jardinage. Le pachyderme, pas assez gros, semblait être en pleine forme.
Démarche cadencée, il continuait sa marche sans les hautes herbes. Cette situation n’a pas été facile pour faire une prise de vue. Selon les villageois, c’est la deuxième fois qu’ils aperçoivent un éléphant dans leur localité. Pour eux, à la différence du premier éléphant qui avait causé des dégâts et dévasté des champs, celui-ci semble être inoffensif.
Le chef de service départemental de l’environnement et du cadre de vie de Komsilga, Abdoulaye Sawadogo a confirmé la présence effective d’éléphants dans la localité. Selon lui, il est fréquent de voir un ou deux éléphants dans la zone.
Ces éléphants viennent de la province du Nahouri, précisément du parc Tambi Kaboré, a-t-il confié. A chaque fois, des dispositions ont été prises pour ramener les éléphants dans leur biotope. "J’ai pris contact avec la direction provinciale. Je serai bientôt appuyer par des éléments qui vont m’aider à ramener l’éléphant dans sa zone", a soutenu Abdoulaye Sawadogo. Aussi, a-t-il expliqué que le manque d’eau ou une blessure peut amener un éléphant à abandonner les autres. De plus, un mâle se sentant faible peut s’écarter du groupe. D’après M. Sawadogo, l’éléphant de Ponsomtinga est un mâle.