lundi 29 novembre 2010

elephant

Ponsomtinga : Un éléphant reveille la population

La population de Ponsomtinga, village situé dans la commune rurale de Komsilga, a été surprise le mardi 23 novembre 2010 à son réveil. La cause, un éléphant en divagation dans le village.

C’est tôt le matin que la population de Ponsomtinga a été réveillée par un éléphant. "C’est aux environs de 5h30 que j’ai aperçu l’éléphant. Alors que je dormais, ma femme m’a réveillé pour m’informer qu’elle a vu un éléphant. Quand je suis sorti, il y avait déjà une foule qui l’observait", a affirmé Idrissa Ouédraogo, cultivateur. Ponsomtinga est un village de la commune rurale de Komsilga. Ce jour (mardi 23 novembre), était jour de marché. Les habitants allant au marché affirment avoir vu l’éléphant qui avait quitté les champs en direction du marché.

Ils ont avoué avoir eu une peur bleue dès la vue de l’animal. "Quand j’ai vu l’éléphant, de peur de me faire écraser, j’ai fui", a laissé entendre Adama Ouédraogo, commerçant. Il n’a pas été facile de trouver le pachyderme qui avait déjà repris la direction des champs. Selon les villageois, le bruit de la foule l’aurait dérangé et l’a conduit à se diriger vers le bas-fond. Après de nombreux renseignements auprès des villageois, l’éléphant en question est enfin retrouvé derrière le bas-fond où Idrissa Ouédraogo et sa femme Clarisse font du jardinage. Le pachyderme, pas assez gros, semblait être en pleine forme.

Démarche cadencée, il continuait sa marche sans les hautes herbes. Cette situation n’a pas été facile pour faire une prise de vue. Selon les villageois, c’est la deuxième fois qu’ils aperçoivent un éléphant dans leur localité. Pour eux, à la différence du premier éléphant qui avait causé des dégâts et dévasté des champs, celui-ci semble être inoffensif.

Le chef de service départemental de l’environnement et du cadre de vie de Komsilga, Abdoulaye Sawadogo a confirmé la présence effective d’éléphants dans la localité. Selon lui, il est fréquent de voir un ou deux éléphants dans la zone.

Ces éléphants viennent de la province du Nahouri, précisément du parc Tambi Kaboré, a-t-il confié. A chaque fois, des dispositions ont été prises pour ramener les éléphants dans leur biotope. "J’ai pris contact avec la direction provinciale. Je serai bientôt appuyer par des éléments qui vont m’aider à ramener l’éléphant dans sa zone", a soutenu Abdoulaye Sawadogo. Aussi, a-t-il expliqué que le manque d’eau ou une blessure peut amener un éléphant à abandonner les autres. De plus, un mâle se sentant faible peut s’écarter du groupe. D’après M. Sawadogo, l’éléphant de Ponsomtinga est un mâle.

dimanche 28 novembre 2010

week end campagne

Week end tranquille à 50Km de Ouaga sur la route du Niger, petit campement de chasse avec personne dedans, avec deux couples d'amis qui sont tous les quatre profs... un bon break après un vendredi soir plutôt animé.









jeudi 25 novembre 2010

mercredi 24 novembre 2010

Toy story 3

Extraits d'un blog (le lac des signes) : TOY STORY 3, vive le capitalisme !

« Je n’ai jamais vu de film qui explique de façon aussi didactique que la liberté est une valeur en soi, qu’elle ne doit pas être sacrifiée au bénéfice d’autres valeurs, et que seule la propriété privée la garantit [1]. » En sortant du cinéma, fin juillet 2010, Gabriela Calderón de Burgos exulte. La collaboratrice du think tank libertarien le Cato Institute vient d’assister à la projection de Toy Story 3.

A première vue, ce film d’animation raconte simplement les tribulations d’un groupe de jouets qui, délaissés par un enfant devenu grand (Andy), vont découvrir l’environnement hostile d’une crèche. Mais, selon Calderón de Burgos, Toy Story 3 est une fable : les jouets sont des ouvriers ; l’enfant, un patron ; la crèche, une prison communiste.

« Comme des ouvriers qui ont perdu leur travail et cherchent (…) à en trouver un autre », explique-t-elle, les héros se laissent – « malheureusement » – séduire par une « utopie » : la crèche Sunnyside. Le « meneur » des jouets de la crèche, Lotso – un ours – leur promet qu’« ils ne seront plus jamais abandonnés (lire : licenciés), parce que dans ce monde-ci, les jouets n’appartiennent à personne (c’est-à-dire, qu’il n’y a pas de propriété privée) ».

Lotso révèle alors son vrai visage : celui d’un tyran totalitaire. Les jouets « qui obéissent au dictateur » ont accès à la pièce réservée aux enfants les plus grands (lesquels ménagent les objets qui les entourent). Ceux qui refusent sont relégués au « goulag » de l’espace des « petits », qui abîment tout ce qu’ils touchent.

« Le contraste est saisissant : dans le monde de la propriété privée [la maison d’Andy], quelqu’un est là pour prendre soin des jouets » de sorte que « la relation qui les unit à leur propriétaire est mutuellement bénéfique ».En optant pour la crèche, les jouets/ouvriers « se rendent vite compte qu’en prétendant sacrifier la liberté sur l’autel de la sécurité, ils perdent les deux ».

Et Calderón de Burgos de conclure : « Si, à son jeune âge, votre enfant comprend ce message », le futur « s’annonce bien meilleur ».

mardi 23 novembre 2010

Paris vs New York 1

l'univers

On est au fond à droite

lundi 22 novembre 2010

reportage ouaga-conakry

UN OUAGALAIS A CONAKRY : Comme un gaou à Paris !

mercredi 10 novembre 2010

Dès qu’on met pour la première fois les pieds sur le sol d’un pays, forcément, les yeux mettent du temps à s’accommoder au nouveau paysage. Mais avant cette heureuse étape, il n’y a pas mal de bévues, de genoux qui cognent des obstacles, qui sanctionnent l’adaptation. Dans le carnet de route qui suit, dont nous avons tracé les lignes en revenant du second tour historique de Guinée, les Burkinabè se feront une petite idée de ce pays et les Guinéens vivant au Burkina auront certainement de quoi rire.

Dès que nous avons mis les pieds sur le sol guinéen, après un vol Ouaga-Conakry via Bamako, la première chose qui nous a accueilli : "Vous ne changez pas de billet ?". Question qui a ramené le nez, que nous baladions sur l’échafaudage en tournis de l’aéroport de Conakry, sur un monsieur qui tenait des grappes de papier dans la main.

Aussitôt riche, aussitôt pauvre !

En fait de papier, ce sont des billets de francs guinéens (FG). Première remarque : nous ne sommes donc plus au Burkina ni dans la zone CFA. Nous avons demandé : "C’est combien ?" "65 000 FG pour 5 000 F CFA", a répondu le monsieur. Nous sommes aux anges. Et encore plus lorsque nos maigres 50 000 F CFA sont devenus ... 700 000 FG ! Nous avons tellement de billets que nous ne savons où les mettre. Nos poches étaient aussi gonflées que le ventre d’un éléphant en grossesse. Nous partons pauvre de chez nous et arrivons riche en pays étranger ! Chouette, nous sommes-nous dit.

Mais voici les premiers achats : une carte SIM pour communiquer et un taxi pour trouver un hôtel en ville. La carte SIM entame notre enthousiasme de nouveau riche : 5 000 FG. Le coût du taxi le mit sérieusement mal en point : 50 000 FG. L’hôtel ? Il l’acheva : 140 000 FG la nuitée ! Et figurez-vous que c’est peut-être la chambre la moins chère de la ville. Mais avant d’arriver à l’hôtel, il fallait traverser la ville. Et là, notre cœur de Ouagalais a failli décrocher. Nous étions habitué aux acrobaties des routes de Ouagadougou. Mais mises devant celles de Conakry, ce ne sont que des mises en jambes. D’abord, des bouchons monstres.

Ensuite, une cacophonie infernale faite de klaxons, de cris, de vrombissements de tout acabit. Enfin, une drôle de façon de circuler qui consiste à rouler à cent à l’heure sur de petites portions entre deux véhicules, quitte à freiner à mort pare-choc contre pare-choc ; ne jamais laisser la priorité à quiconque et s’insulter à l’envi ; le tout, sans aucun feu tricolore et devant des policiers qui n’interviennent que lorsqu’un pied a appuyé trop tard sur un frein ! Lorsque le chauffeur du taxi a freiné devant notre hôtel, nous avons cru au miracle. Mais nous avons passé une excellente nuit car le temps n’est ni chaud ni froid et surtout, nous insistons là-dessus, sans cette poussière qui nous sert actuellement de couverture à Ouagadougou. Mais ce qui est frappant à Conakry, c’est le manque d’eau et d’électricité. Les délestages et les coupures d’eau sont très récurrents à Conakry. N’empêche, grâce au groupe électrogène de l’hôtel, nous avons eu l’électricité et l’eau a fini par revenir.

Quand la mer devient la pluie

Le lendemain matin, nous avons décidé de nous dégourdir les jambes avant d’aller à la chasse aux infos. C’est là que nous avons vu qu’une pluie se préparait. Nous avons remarqué néanmoins une dame qui vendait quelque chose. Nous nous approchons pour voir. Miracle ! C’est du "benga" ! Nous commandons un plat. Mais surprise. Au lieu du plat de petits haricots rouges arrosé d’huile et de sel auquel le Ouagalais que nous sommes est habitué, c’est un plat de gros grains rouges, arrosés de sauce rouge et de mayonnaise. La dame, tout sourire, nous mit ensuite entre les mains une grosse tranche de pain. Lorsque nous avons englouti la première bouchée, nos oreilles sifflèrent, une chaude fumée sortit de nos narines tandis que nos yeux se transformèrent en fontaines. Nous nous abattîmes sur le gobelet d’eau qui nous fîmes tarir. Nous lançâmes ensuite un regard de biais au plat de benga épicé plus que de raison. Nous étions prêt à jeter l’éponge lorsque la dame nous dit quelque chose que nous ne comprîmes pas. Mais son sourire était si encourageant que nous eumes un pincement au cœur en pensant que nous pouvions la décevoir en quittant illico la table.

Nous nous efforçâmes donc et vinmes à bout du benga, à grands renforts d’eau qui rentrait par notre bouche et ressortait par les yeux. Ce qui les nettoya et nous permit de voir que l’amoncellement de nuages que nous avions vu n’avait pas avancé d’un iota. Nous avons dit aux autres clients de notre dame que l’élection risquait d’être arrosée. "Non, ce n’est pas la pluie, c’est la mer !", nous ont-ils répondu. Nous ne comprimes pas. "C’est la mer qui est là-bas. La plage". Alors nous avons compris et nous voilà parti. Un Ouagalais à Conakry !

Taxi, où allez-vous ?

Notre ignorance a eu l’occasion encore de s’épanouir. En effet, nous avons voulu quitter Kipé, où se trouve notre hôtel, pour le centre-ville. Renseignement pris, on nous dit que nous devrions prendre un taxi pour Bambeto. Nous nous sommes arrêté au bord de la route, levant la main et vociférant "Bambeto" à chaque taxi qui passait. Mais contre toute attente, malgré l’assurance de notre source d’information qui nous a dit que n’importe quel taxi va à Bambeto, aucun ne s’est arrêté. A un moment donné, nous nous mîmes à parler seul et notre index désigna le sol. Automatiquement, un taxi a freiné devant nous. "Bambeto ? Montez !" Encore une fois, nous n’avons pas compris. Mais ayant passé une bonne demi-heure à attendre un taxi, nous n’avons pas voulu trop discuter. C’est arrivé au rond-point de Bambeto que nous avons compris. Des Guinéens, postés au bord de toutes les voies du carrefour, gesticulaient. Les taximen aussi gesticulaient de la main et s’arrêtaient sans que leurs potentiels clients n’aient prononcé une parole. Un voisin nous a expliqué le tuyau. Car il y avait un tuyau ! A Conakry, on ne s’égosille pas pour stopper un taxi. On joue de la main. Index fixant vers le bas ; doigts pliés et pouce indiquant vers l’arrière ; doigts qui se secouent comme pour se débarrasser de gouttes d’eaux... Ce sont autant de signes convenus qui désignent chacun un endroit précis. Un Ouagalais à Conakry ! Le soir de l’élection, notre ami et correspondant du "Pays" à Conakry, Abou Bakr, qui nous a rendu le séjour agréable, a eu l’amitié de nous ramener à l’hôtel.

Arrivé au rond-point de Bambeto, nous l’avons assuré que nous pouvions rentrer à pied et cela nous fera du sport. Nous descendîmes donc de son véhicule, le cœur intrépide et les jambes se préparant déjà à se lancer dans un sprint. Nous attaquâmes donc la route qui mène à notre hôtel. Très vite, les lampadaires disparurent et nous avancions maintenant dans une obscurité relative. Soudain, la voie s’incurva vers le bas. Nous marchons pratiquement au pas de course. Puis, le relief de la voie se releva. Alors là, nous commençâmes à suer et à ahaner sérieusement.

Lorsque nous sommes arrivé au sommet de cette pente, nous nous sommes arrêté pour souffler. Lorsque nous avons alors jeté un coup d’œil sur la suite du parcours, notre cœur chavira. La même chaîne de collines se présentait à nous. "Tiens, j’avais oublié que ce pays était fait pour les alpinistes !" nous sommes-nous dit. Un Ouagalais à Conakry !

dimanche 21 novembre 2010

vendredi 19 novembre 2010

weekend à Kaya





enfin une bonne nouvelle pour le 9-2

Raymond Domenech de retour à l'entraînement !

L'ancien sélectionneur des Bleus a offert ses services pour entraîner les poussins d'un club de banlieue parisienne.

Non, ce n'est pas une blague. Raymond Domenech est de nouveau entraîneur de foot. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a repris du service pour coacher le club de l'Athletic Club de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) relaie L'Équipe dans son édition de jeudi. Mais l'ami Raymond n'aura pas à charge l'équipe senior, mais ... junior. En effet, Domenech a proposé ses services pour entraîner les poussins de l'ACBB. Mercredi, il a assuré sa première séance au stade de Marnes-la-Coquette, pendant que les Bleus se préparaient à affronter l'Angleterre dans le resplendissant Wembley.

Et c'est loin d'être un coup de pub pour Raymond Domenech assure Jacques Migaud, le président de la section football de l'ACBB: "C'est de sa part un engagement à long terme, pas de passage. Il les entraîne tous les mercredis. Il le fait à titre bénévole, pour se ressourcer avec les gamins". Car non, Raymond ne touche pas un centime pour délivrer son savoir à ces jeunes bambins. Les 5 900 euros par mois que lui verse l'État en allocations chômages, lui suffisent pour le moment, en attendant de toucher les 2,9 millions d'euros qu'il demande à la FFF.

Apparemment, c'est du "gagnant-gagnant" comme dirait une ancienne candidate à l'élection présidentielle. Les gosses l'adorent et Raymond retrouve enfin un peu d'amour, et surtout les verts pâturages. Il aborde en tout cas la situation avec beaucoup d'humilité: "Ce n'est pas simple, quand on a connu le haut niveau, de se retrouver avec des enfants. Les gamins (nés en 2000, ndlr) sont ravis, ils ont tous envie d'aller vers lui". Enfin le chemin de la rédemption pour Raymond...

guitare


mercredi 17 novembre 2010

hé hé !

Photo du nouveau mikael jackson péruvien,
prise hier par les caméras de sécurité de l'aéroport d'Orly.
L'instant d'après,
ses fans en délire lui arrachaient ses vêtements et ce cri de désarroi : "oh pétard, ça pèle ici !"

mardi 16 novembre 2010

fait iéch

j'ai acheté un iphone hier, tout content je l'allume, je le branche, ça marche pas, je le débranche et le rebranche, ça marche toujours pas, je m'énerve, lui mets un gros coup de coude, et voilà le résultat... fait iéch... je vais retourner chez nokia, et tant pis pour les aps"./
(thanks god c'était le coude gauche, avec le plâtre ça aurait été dur de signer mes parapheurs)

jeudi 11 novembre 2010

fait divers

Arrestation d’un voleur d’ânes à Taabtenga

Dans le groupe de mauvais garçons dont notre pays regorge, chacun a son domaine d’évolution.Ainsi, le sieur Alidou Nassa, domicilié dans une zone à habitats spontanés du côté du cimetière de Taabtenga, opérait dans les vols d’ânes. Il les abattait et revendait leur chair à des bouchers.

Le 5 juillet dernier, Alidou procédait à ses répartitions lorsque vint à passer par là-bas un homme. Un coup d’œil furtif permit à ce dernier de reconnaître la tête de son baudet. Il n’eût pas le moindre doute et héla Alidou Nassa pour lui demander d’où provenait l’animal qu’il venait de dépecer. Une discussion s’engagea, et celui qui avait aidé Alidou dans son travail, sentant le roussi, prit la poudre d’escampette. Les premiers badauds accoururent et notre homme avoua son forfait. Un petit tour à l’arrière-cour permit de découvrir un grand tas d’os, preuve qu’il ne s’agissait point d’une première. Le propriétaire de l’animal expliqua comment celui-ci avait disparu la veille au soir. La foule voulut alors faire sa fête à Alidou Nassa, qui n’a dû son salut qu’à l’arrivée d’un véhicule de police. Inutile de préciser qu’il ne se fit pas prier pour prendre place à l’arrière.

envie d'un sac ?

Envie d'un sac ? noël c'est pénible mais puisque c'est là et bien là, autant s'offrir des trucs jolis... alors tous en coeur et en click, chez http://mamzellezabou.canalblog.com/

chez Mamzellezabou, tout est bon, c'est tout.

mercredi 10 novembre 2010

lundi 8 novembre 2010

phrase du jour ?

« Il n’est point de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. »

Reportage du site "ouaga ça bouge" : Ouaga, capitale mondiale des 2 roues !

Le parking, l’autre business

Le parking pendant le salon international d'artisanat de Ouaga (SIAO), loin d’être une activité secondaire, occupe une position centrale. Ouagadougou étant la ville des deux roues, il est normal que l’on fasse le constat que le SIAO est littéralement envahi par ces engins. Les « parqueurs » eux, à l’intention des clients, ont un slogan à la bouche : « on paye avant de rentrer ». Pas question donc de confier son engin … à crédit.

Depuis l’édition de 2006 du SIAO, les frais de parking ont connu une hausse, passant à 200 F CFA. Ce que les clients n’avaient pas du tout apprécié dans la mesure où ils sont obligés d’y confier leurs engins pour des raisons évidentes de sécurité. Il est de bon ton de chercher à savoir le lien qui existe entre les parkings et l’administration du SIAO. Les « parqueurs » nous confient qu’ils ont été retenus à l’issu d’un tirage au sort organisé par la mairie de l’arrondissement de Bogodogo. Ils déclarent avoir versé chacun, la somme de 50 000 F CFA à ladite mairie pour l’occupation de l’espace. M. Adama NIKIEMA est l’un des promoteurs de parking. Il affirme « mes employés commencent à 06 h et ferment vers 2h du matin. Nous n’avons pas de problème particulier, tout se passe bien. La nuit, j’allume mon groupe électrogène pour l’éclairage du lieu et tout va bien pour le moment ».

Quelques visiteurs du SIAO rencontrés surplace réagissent sur les frais de parking.

Alima NAOMI : « je trouve que le prix est cher surtout pour ceux qui viennent plusieurs fois le même jour, parce qu’une fois que tu prends ta moto pour une petite course, de retour dans le même parking tu payes à nouveau les 200 F CFA. J’aimerais que les organisateurs s’arrangent avec les parqueurs pour trouver un prix raisonnable. »

Martin SOME : « si je dis que le prix du parking me plait c’est trop dire car garer sa moto à 200 F CFA c’est quand même exagérer. Mais nous sommes obligés, pour la sécurité des engins, de faire avec. Je propose qu’il ramènent le prix à 100 F CFA ».

Si les propriétaires de motos, malgré tout, acceptent de confier leurs motos aux parkings à 200 f CFA, c’est ne pas le cas chez les automobilistes. Chez eux, les frais sont fixés à 500 F. Mais les « parqueurs » là-bas se plaignent de leur clientèle, « ils refusent de payer 500 f CFA et donnent ce qu’ils ont surplace ; souvent 200 ou 300 F ça ne dépasse jamais 300 F » nous confie M. Michel LEZEGO, gérant de parking de véhicules.

Au regard de ces frais, couplés au coût du ticket qui est de 1 000 francs, beaucoup estiment que le Salon est devenu un endroit pour personnes aisées. Mais chacun doit comprendre que la qualité et l’excellence ont, elles aussi, un coût que chacun doit supporter. Le sacrifice financier de tous vaut la peine d’être consenti.

dimanche 7 novembre 2010

samedi 6 novembre 2010

toussaint 1

Vacances de la Toussaint... après 7 semaines de folie et 2 palus, un peu bon break. Decrochage total. Plongée dans le Burkina rural. Le "tour du faso" version moteur. Hotel Canne à Sucre, pics de sindou et pays Sanoufou autour de Banfora. Puis Gaoua, au bout du bout d'une sacrée piste. Pays Lobi, animisme, traditions et architecture en terre. Champs de maïs et de sorgho, hauts et verts. Grosses chaleurs, la sueur, la peau qui rougit. Dur de communiquer avec les hôtes de ballade. Hotel envahi des criquets de saison. Soudure du chassis, à la lampe de poche, sur la gare centrale. Puis Boromo. Nuit dans une voute nubienne, toutes portes ouvertes pour un peu de fraîcheur. Douche au seau, sous les étoiles. Toilettes naturelles, avec les cafards. Garçons invisibles, intégrés à la bande d'enfants du quartier. Ballade en âne pour Achille, ballon aux couleurs du Faso pour Emile. Retour sur Ouaga. Salon international de l'artisanat, achat d'un colon rouge de 2 mètres. Piscine, repos. Dictée et lecture. Reprise sereine. A bloc!











toussaint 2